Nous vous expliquons en toute transparence le calcul de vos frais d’actes et notre politique tarifaire.
Nous privilégions l’acte authentique dans tous les domaines pour donner force exécutoire à vos contrats.
L’ensemble des sommes qui sont facturées par un notaire sont en général désignées par l’expression « frais de notaires ». En réalité, cette appellation regroupe trois types différents de dépenses :
– la rémunération du notaire ;
– les débours, qui sont versés à des tiers ;
– et les impôts et taxes versés à l’État.
La rémunération du notaire est composée :
- D’émoluments qui peuvent être :
- proportionnels. Ils sont calculés à partir d’un pourcentage (un taux) lié à la valeur de l’opération énoncée dans l’acte. Ce taux est dégressif et varie selon la nature de l’acte (donation, déclaration de succession, vente immobilière…).
- ou fixes, dans les autres cas (contrat de mariage…)
Textes réglementaires définissant les tarifs des notaires :
– Décret n° 2016-230 du 26 février 2016 relatif aux tarifs de certains professionnels du droit et au fonds interprofessionnel de l’accès au droit et à la justice ;
– Arrêté du 26 février 2016 fixant les tarifs réglementés des notaires ;
– Arrêté du 28 octobre 2016 relatif aux tarifs réglementés des notaires ;
– Arrêté du 8 août 2019 relatif aux tarifs réglementés des notaires ;
– Décret n° 2020-179 du 28 février 2020 relatif aux tarifs réglementés applicables à certains professionnels du droit ;
– Arrêté du 28 février 2020 fixant les tarifs réglementés des notaires ;
– Arrêté du 25 février 2022 fixant les tarifs réglementés des notaires.
- D’honoraires libres qui concernent tous les actes du domaine dit concurrentiel, par exemple, l’établissement d’un bilan patrimonial ou d’une déclaration d’IFI (impôt sur la fortune immobilière), rédaction de baux commerciaux, etc. et, depuis la réforme du tarif, les transactions et la négociation immobilière. Pour ces dernières, chaque notaire détermine désormais son tarif qui sera identique pour tous les clients ».
Les autres changements depuis le 1er mai 2016
Outre la libéralisation de la rémunération des activités de négociation immobilière auxquelles s’appliquent désormais des honoraires, il découle également de la « loi Macron » une baisse générale du tarif :
de l’ordre de 1,9 % pour tous les actes tarifés, y compris les transactions immobilières, depuis le 1er janvier 2021.
Pour rappel, les émoluments que perçoit le notaire dans le cadre d’une vente immobilière sont fixés par l’état. Le nouveau barème des frais à régler depuis le 1er janvier 2021 se décompose en 4 tranches :
- De 0 à 6 500 € : 3,870 %
- De 6 500 € à 17 000 € : 1,596 %
- De 17 000 € à 60 000 € : 1,064 %
- Plus de 60 000 € : 0,799 %
Pour les mutations immobilières et les formalités qui y sont liées, le montant des émoluments du notaire ne pourra pas dépasser 10 % de la valeur du bien (ou du droit concerné par la mutation), avec un plancher de 90 €. Cette mesure concerne essentiellement les transactions immobilières de faible montant (cave, terre située en milieu rural…)
Depuis le 1er janvier 2021, les notaires peuvent accorder une remise de 20 % maximum sur le montant de leurs émoluments, calculée les opérations (les ventes immobilières par exemple) supérieures à 100 000 €.
Les honoraires de négociation applicables à l’étude sont de :
- 6% TTC jusqu’à 45 735 €
- 3% TTC au-dessus de 45 735 €
Pour les Ventes Notariales Interactives : 6% TTC
Pour les Mandats de recherche acquéreurs: 6% TTC